L’industrie de la viande se plaint du hachage: les réponses manquent pour prendre soin de la santé du travailleur

vingt-et-undeJuinde2022à11:00

En novembre, il est prévu mettre en œuvre le cantonnement, mais de nombreuses questions restent sans réponse concernant cette mesure. En attendant, nous proposons l’utilisation de moyens mécaniques pour le déchargement de la viande afin de ne pas mettre en danger la santé des travailleurs.

Avec les modifications apportées au Ministère de la production de la Nation et au Secrétariat du commerce intérieur et avec un rôle de premier plan déjà marqué du Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, de la Fédération des industries de réfrigération régionales argentines (FIFRA), nous nous retrouvons avec de nombreux projets en cours, des travaux en attente et des problèmes que nous considérons nécessitent une solution. Sur le marché intérieur, la légère contraction de la consommation se poursuit, restant à des niveaux similaires à ceux du mois dernier.

Il semble que le retour à la « normalité » déterminé par l’après-pandémie n’ait pas fini de réactiver les rythmes de production. L’industrie de la consommation se retrouve avec une capacité de traitement inactive et attend un rebond de la consommation qui ne finit jamais par se consolider. La réalité est que l’augmentation de la consommation de viande de volaille et de porc, au lieu du vaccin, est de plus en plus observée.

En ce qui concerne les exportations, la récente résolution 152/2022, où elle attribue et distribue le quota Hilton, n’a que peu complété les réglementations des années précédentes. Il n’a pas été voulu, une fois pour toutes et définitivement, de tourner autour de la qualité et modifier les paramètres de distribution que, depuis la FIFRA, nous proposons depuis des années et qu’ils ont à voir avec la modalité de distribution et la possibilité que de nouveaux acteurs aient la possibilité de participer.

Notre demande d’un plus grand positionnement de Senasa porte ses fruits. Il est impératif d’avoir un service de santé unique et fort sur l’ensemble du territoire, non seulement pour le démarrage du confinement à partir du 1er novembre, mais aussi pour que il n’y a pas d’asymétries entre les différentes provinces, ce qui conduirait à des inégalités en matière de santé et à une concurrence déloyale. Il est extrêmement important de coordonner avec les gouvernements provinciaux l’unification des contrôles et des politiques de santé.

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Résolution conjointe 2/2022 émise entre le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale ; Ministère du Développement Productif et Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, vient modifier la commercialisation des boeuf aux fondamentaux émoussés, telles que celles se référant à la santé et à la sécurité des travailleurs, avec lesquelles on ne peut être en désaccord. Il est nécessaire de veiller au bien-être physique des travailleurs du secteur de la viande afin qu’ils ne transportent pas avec leur corps des demi-carcasses pesant beaucoup plus que les conventions et recommandées par l’Organisation internationale du travail (OIT). La réglementation est d’ordre national et il ne fait aucun doute qu’elle doit être respectée.

Désormais, tous les acteurs de la chaîne savent-ils comment et quand cette modification doit être mise en œuvre ? Par exemple, les bouchers, les supermarchés et les transporteurs, entre autres acteurs.

Nous estimons également qu’il est important de garder à l’esprit que la résolution 22/2021 de la Surintendance des risques professionnels, une entité autonome dépendant du ministère national du travail et de la sécurité sociale, prévoyait dans son article 1 « que toutes les opérations de manutention, transport, distribution, chargement et / ou déchargement de produits à base de viande, dont le poids est supérieur à TRENTE-DEUX KILOGRAMMES (32 Kg.), qeffectués par des travailleurs et effectués dans des entreprises ou des établissements dédiés à l’abattage du bétail ou à l’industrialisation de celui-ci, ou dans sa chaîne de transport et de distribution en gros ou au détail, doit être réalisée avec l’aide de moyens mécaniques adéquats.

Par conséquent, ce règlement, qui est pleinement en vigueur, est un palliatif qui assure et garantit les soins de santé des travailleurs. Il assure également un plan d’investissement plus adapté à l’industrie.

A ce sujet, nous souhaitons laisser quelques questions soulevées dans cet espace : quelle réponse est donnée aux objections commerciales ou sanitaires au cantonnement ?La mesure sera-t-elle appliquée sur tout le territoire ?Y aura-t-il un accompagnement des provinces à sa mise en œuvre?Y a-t-il des financements à la disposition de l’industrie pour effectuer les travaux nécessaires et qu’adviendra-t-il du prix de la viande? Étant donné que les coûts de production et commerciaux plus élevés seraient transférés à la valeur du produit, qu’adviendrait-il des consommateurs du point de vue de la santé et de la salubrité de la viande qui seraient plus exposés dans le cadre de cette méthodologie ?

Les questions sont nombreuses et il reste peu de temps pour y répondre et les résoudre. La seconde moitié de l’année commence sous peu, présentant plusieurs défis qui ne seront pas faciles à relever, mais nous sommes convaincus que la base est le dialogue à partir duquel peuvent surgir les réponses que le secteur exige.

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